Vendredi 9 janvier, le Raid et le GIGN s'apprêtaient à donner l'assaut sur l'imprimerie où étaient retranchés les frères Kouachi. À quelques dizaines de mètres de là, les salariés d'Aldi, confinés depuis le matin, avaient été évacués sur ordre de la police et de la gendarmerie.

Le lundi matin, stupéfaction : une vingtaine de salariés ont reçu un courrier de la direction leur signalant qu'ils devront récupérer les heures de travail non effectuées le jour de l'assaut !

Face au tollé, la direction d'Aldi a reculé. N'empêche que cette affaire en dit long sur la pingrerie patronale.