Travailleurs immigrés en retraite : Une galère révoltante21/01/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/01/2425.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Travailleurs immigrés en retraite : Une galère révoltante

Nos camarades de l'Union Africaine des Travailleurs Communistes Internationalistes dénoncent dans leur journal, Le Pouvoir aux Travailleurs, le harcèlement administratif que subissent en France les travailleurs immigrés ayant décidé, une fois en retraite, d'aller vivre dans leur pays d'origine.

Depuis un certain temps des immigrés à la retraite, vivant en Afrique et qui reviennent en France pour faire prolonger leur carte de séjour, rencontrent de grosses difficultés.

Lors du dépôt de la demande, on leur donne un rendez-vous dans trois mois avec un récépissé à titre provisoire. En se présentant à la date prévue, on leur dit que la prolongation n'est pas prête, sous prétexte de manque de personnel. De nouveau on leur donne un autre rendez-vous trois mois plus tard avec un autre récépissé.

Ainsi beaucoup sont ballottés plusieurs fois de rendez-vous en rendez-vous et de trois mois en trois mois. Cela peut durer un an et plus pour la régularisation de leur situation administrative. De ce fait ils sont obligés de rester en attente en France, loin de leur famille, pendant une durée indéterminée et dans des conditions de plus en plus difficiles. Les demandeurs sont révoltés par cette situation. L'État n'aurait qu'à simplifier les procédures de prolongation des cartes des retraités, d'autant plus qu'ils ont vécu plusieurs décennies en France et sont connus par l'administration de ce pays.

Le but, non avoué, est de les décourager de revenir en France en leur créant des difficultés. C'est un profond mépris à l'égard de ces travailleurs qui ont été exploités pendant des années par la bourgeoisie française pour des salaires de misère. Certains, comme ceux de Bagneux, en désespoir de cause, ont contacté des associations de sans-papiers pour être accueillis à la Préfecture. Sous la pression de cette délégation, l'administration a reculé et résolu leur problème assez rapidement.

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