Le stade Mané-Garrincha de Brasilia, dont les travaux de mise en conformité pour la Coupe du monde de football 2014 avaient coûté 1,9 milliard de reals (620 millions d'euros), n'en a rapporté que 1,3 million (423 000 euros) en un an. Il faudrait ainsi un bon millénaire pour payer la facture. Sans compter, d'ici là, assurément de nombreuses et coûteuses rénovations...

Avant le Mondial, de nombreuses manifestations avaient eu lieu au Brésil pour dénoncer le fossé entre l'argent investi dans l'événement et les besoins en termes de santé, d'éducation et de transports publics. De bonnes âmes, comme le dirigeant de l'UEFA Michel Platini ou l'ancien président Lula, avaient demandé aux manifestants de patienter pour ne pas « gâcher la fête ». Les géants du BTP et autres margoulins leur en sont sûrement reconnaissants, la population brésilienne nettement moins.