Le prix de l'heure de stationnement dans la zone centrale passe de 3,40 à 4 euros. Dans la zone périphérique, il passe de 1,20 ou 2 euros à 2,40 euros, doublant donc dans certains arrondissements populaires.

De plus, le stationnement n'est plus gratuit dans aucune rue de la ville le samedi. Il devient également payant de 19 à 20 heures, ainsi qu'au mois d'août : là, il n'est plus question de souhaiter la bienvenue aux touristes !

Quant au stationnement résidentiel, réservé aux Parisiens, son tarif explose, passant de 3,25 à 9 euros la semaine ! La carte donnant droit au tarif résidentiel, jusqu'ici délivrée gratuitement, sera payante : 45 euros pour une année, sauf pour les propriétaires de voitures électriques ou au GPL.

La mairie justifie ces hausses en expliquant que certaines capitales européennes sont plus chères, ce qui fait une belle jambe au moment de passer à l'horodateur. Elle ajoute que le stationnement résidentiel a « trop bien marché », se plaignant que les trois quarts des Parisiens ne bougent pas leur voiture en semaine et ne l'utilisent que le week-end. De la part d'une mairie disant vouloir lutter contre la pollution due au trafic, on se demande où est la cohérence.

En tout cas, la nouvelle est bonne pour les sociétés ayant concession de parkings souterrains. Leurs tarifs, très chers, vont en effet devenir concurrentiels face à ceux du stationnement le long des trottoirs.