Dès la rentrée prochaine, trois collèges de l'Isère, Jules-Vallès à Fontaine, Fernand-Léger à Saint-Martin-d'Hères, deux banlieues populaires de Grenoble, et Georges-Brassens à Pont-Evêque, ville du Nord-Isère elle aussi touchée par la pauvreté, vont perdre leur classement en REP (réseau d'éducation prioritaire).

Cela veut dire que ces établissements vont perdre les quelques moyens supplémentaires qui leur permettaient d'avoir des effectifs de classe allégés et de mettre en place des actions d'aide aux élèves en difficulté. Or ces trois collèges présentent des critères sociaux qui devraient leur permettre de rester dans le dispositif.

Mercredi 19 novembre, environ 300 parents d'élèves, enseignants, élus municipaux manifestaient devant le rectorat, pour montrer leur colère et exiger du ministère le maintien en réseau d'éducation prioritaire.

La ministre de l'Éducation nationale annonce à grand renfort de publicité un plan contre le décrochage scolaire, mais sa politique éducative consiste à déshabiller Pierre pour habiller Paul. L'argent est d'abord consacré à aider le patronat, et ce blabla gouvernemental est révoltant.