Lundi 3 novembre, Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a remis au Premier ministre un rapport préconisant, entre autres, des suppressions de taxes dans l'aérien, en particulier une taxe de l'aviation civile sur les passagers en correspondance.

C'est la reprise exacte de la demande faite en juillet par les PDG d'Aéroports de Paris et d'Air France. Rien que pour ce dernier, cela représenterait dans les 100 millions d'économies. Et ce n'est qu'une des mesures envisagées pour « renforcer la compétitivité du groupe ».

Après avoir supprimé 8 000 postes en trois ans et repris l'offensive contre les pilotes dès leur grève terminée, Air France est assuré d'un soutien sonnant et trébuchant des élus socialistes au décollage de ses profits.