RATP, à l'Ingénierie : De plus en plus de travail sans embauche29/10/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/10/une2413.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

RATP, à l'Ingénierie : De plus en plus de travail sans embauche

Avec les prolongements et créations de lignes et la modernisation du métro, la charge de travail ne cesse d'augmenter au sein des départements de l'ingénierie RATP, où sont conçus et préparés tous les grands travaux.

Au lieu d'embaucher, la direction fait appel à des entreprises de prestations, dont le personnel est souvent en contrats précaires. Certains de ces prestataires sont à la RATP depuis plus de dix ans, si bien qu'ils sont presque 200 pour un effectif de 1 200 techniciens supérieurs et ingénieurs. Mais, sans vergogne, la direction annonce qu'elle ne peut pas recruter... car elle n'a pas de visibilité à trente ans !

Depuis quatre ans, pour compenser le manque de personnel, la direction a tout fait pour qu'une grande majorité des agents passent à un horaire de travail au forfait, comme celui des cadres, sans limite horaire. Avec ce système, il est difficile d'appréhender le nombre d'heures de travail demandées, puisque le badgeage à l'entrée et à la sortie disparaît. Selon les propres chiffres de la direction, les agents travailleraient souvent l'équivalent de sept jours supplémentaires sur un an, non payés.

Au nom de la productivité, des postes ont été supprimés dans le service Fonction support, rendant le travail de ceux qui restent de plus en plus pénible. Au service Pointage/formation, ce sont cinq postes qui vont être supprimés au 1er janvier, augmentant encore la charge de travail.

Les progrès du métro... ne sont pas pour les salariés.

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