Salon de l'automobile : Hollande et Valls fiers d'aider les constructeurs22/10/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/10/une2412.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Salon de l'automobile : Hollande et Valls fiers d'aider les constructeurs

En visite au Salon de l'automobile qui s'est terminé dimanche 19 octobre, Hollande et Valls se sont déclarés « fiers de l'industrie automobile française », se félicitant de l'augmentation des parts de marché de PSA et de Renault. On voit bien ce que cette augmentation rapporte aux dirigeants de ces groupes, mais qu'apporte-t-elle aux travailleurs ?

Elle ne les a en rien protégés des licenciements, des fermetures d'usines, du développement de la précarité, de la hausse des charges de travail, de la suppression des jours de congé, de la mobilité forcée, des primes revues à la baisse et de bien d'autres dégradations. Même en cas de meilleures ventes et même en cas de bons, voire très bons bénéfices, les patrons de l'automobile voudront toujours pousser plus loin l'exploitation.

Si les bénéfices du secteur sont élevés, c'est d'ailleurs en partie grâce au gouvernement. Le ministre Macron, qui lui aussi a visité le Salon, a tenu à rappeler les nombreuses aides accordées par l'État dans le cadre des 34 plans industriels validés par son prédécesseur Arnaud Montebourg. Transférer l'argent public vers les constructeurs de l'automobile, de cela aussi Hollande et Valls se sentent probablement fiers.

Quant aux travailleurs de l'automobile, française ou pas d'ailleurs, sachant qu'ils sont à l'origine des richesses créées, ils peuvent se sentir demain en position d'imposer au patronat de l'automobile de meilleurs salaires et la garantie de leur emploi.

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