Tout au long du week-end des 18 et 19 octobre, les guichets et les services d'accueil sur les quais étaient en grève dans les gares, à Lyon et alentours. En gare de Perrache, les guichets sont restés fermés trois jours.

En deux ans, 32 postes ont été supprimés dans les gares de la région lyonnaise. Trois boutiques de proximité ont été fermées ainsi que les guichets de plusieurs gares de banlieue. Les agents en ont ras-le-bol. Le nombre de voyageurs ne diminue pas. Avec moins de guichets ouverts, les files d'attente s'allongent, et les conditions de travail pèsent de plus en plus. Il arrive que des vendeurs ne puissent plus prendre leur pause faute de remplaçant. Sur les quais, c'est l'accueil et la présence humaine qui se dégradent, alors même que les incidents sont plus fréquents. L'annonce par la direction, la veille de la grève, d'un projet de 15 à 20 suppressions de postes à l'accueil sur les quais montre à quel point elle se moque des voyageurs et des cheminots.

Par ces trois jours de grève les cheminots ont démontré qu'ils ne s'inscrivent pas dans la course à la rentabilité de la SNCF.