Municipaux de Grenoble : La mobilisation a payé22/10/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/10/une2412.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Municipaux de Grenoble : La mobilisation a payé

La ville de Grenoble, gérée par les écologistes et le Parti de gauche, avait décidé de ne pas renouveler 122 CDD. Cette décision allait priver de salaire des travailleurs précaires, dont le travail permet le fonctionnement des services, et dégrader les conditions de travail du personnel restant. L'accueil d'une antenne de quartier de la mairie a dû fermer deux après-midis fin septembre par manque de personnel, tandis que d'autres antennes sont en sous-effectif ou ne sont ouvertes qu'avec des travailleurs précaires.

Après plusieurs assemblées générales appelées par la CGT et rassemblant précaires et titulaires, la grève a été votée pour le mardi 14 octobre, jour du « Forum pour l'emploi » organisé par un service municipal dans lequel travaillent 18 agents, dont 11 en CDD jusqu'au 31 décembre.

Ce jour-là, une quarantaine de grévistes se sont retrouvés sur le perron de la mairie. À l'annonce des nouvelles propositions de la mairie, la grève a été levée. Certains contrats ont été prolongés. Et surtout, la mairie s'engage à trouver à la ville et au CCAS des postes aux employés en situation de précarité. Elle accepte aussi de remplacer les absences supérieures à 15 jours et paie la demi-journée de grève.

Les travailleurs, titulaires ou non au coude à coude, sont fiers de s'être fait entendre et d'avoir obtenu ces avancées.

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