Plus le mensonge est gros24/09/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/09/une2408.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Plus le mensonge est gros

Sarkozy assure qu'il n'a rien à se reprocher. Il le croit sans doute, car visiblement il a une haute opinion de lui-même. Mais la justice, même telle qu'elle est rendue dans la France bourgeoise, semble bien avoir encore quelques questions à lui poser. Plusieurs affaires sont en cours, dont celle dans laquelle il semble que l'innocent professionnel ait corrompu un magistrat pour tenter d'avoir un coup d'avance sur les juges.

Et puis comment faut-il qualifier le rejet de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel ? À ce propos le sauveur suprême putatif a le culot de dire que cette campagne « n'a pas coûté un centime au contribuable ». Sans blague ? Pourtant elle a été financée en dernier recours par les dons de ses amis politiques, lesquels n'ont pas omis de les déduire de leurs impôts, pour un total de six millions d'euros de manque à gagner pour les caisses publiques.

Comme gestionnaire des affaires de la bourgeoisie, Sarkozy en vaut un autre. Mais pour prétendre qu'il n'a pas touché au pot alors qu'il a de la confiture jusqu'à la racine des cheveux, il se pose là.

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