Terminal méthanier de Dunkerque : La CGT impose un local syndical27/08/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/08/une2404.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Terminal méthanier de Dunkerque : La CGT impose un local syndical

La construction du terminal méthanier de Dunkerque, commencée en août 2011, emploie actuellement 1 700 travailleurs, dont les deux tiers sont des travailleurs étrangers détachés venant notamment d'Italie, du Portugal, de Roumanie, de Grèce, d'Espagne... Ils sont employés par des entreprises sous-traitantes du maître d'oeuvre LNG, dont les actionnaires sont EDF (65 %), Fluxys (25 %) et Total (10 %).

Bien des travailleurs du chantier arrivent et repartent en bus dans leur cité-dortoir isolée et close. Ils n'ont pas toujours d'équipements de protection individuels. Et pas non plus de vestiaires et de douches sur le site. Quant aux conditions de travail et de salaire, elles sont à l'avenant. Et la direction du chantier a tenté de s'opposer au moindre contact entre les travailleurs et les militants syndicaux, jusqu'à les consigner dans leur cité-dortoir lors d'une diffusion de tracts.

Face à cette situation, l'union locale CGT de Dunkerque a mené, à partir de l'automne 2013, une série de distributions de tracts rédigés en huit langues. L'accueil des travailleurs était souvent favorable.

Le 22 mai dernier, les organisations de la CGT organisaient un grand barbecue à la porte du site. La direction de LNG, qui s'y refusait depuis le début du chantier, a finalement accordé aux organisations syndicales un local situé juste en face de la cantine. Il pourrait ouvrir en septembre et aider les travailleurs à imposer l'égalité de traitement entre les salariés, quelle que soit leur origine et leur statut. Un succès dû à la mobilisation militante.

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