Hausse du chômage en juin : L'hémorragie d'emplois continue30/07/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/08/une2400.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Hausse du chômage en juin : L'hémorragie d'emplois continue

Hollande a eu beau tordre la courbe du chômage dans tous les sens, le chômage, lui a continué obstinément à augmenter. En juin Pôle emploi a enregistré 9 400 chômeurs de plus n'exerçant aucune activité, ce qui fait pour cette seule catégorie, 3,66 millions de chômeurs, en incluant ceux de l'Outre-mer.

En y ajoutant les temps partiel, 5,34 millions de travailleurs sont à la recherche d'un emploi dans le pays. C'est un record historique, et une catastrophe pour les milieux populaires.

Mais, pas gêné, le ministère du Travail affirme que sans l'efficacité du gouvernement, ce serait encore pire !

Comme la hausse du chômage touche particulièrement les plus de 50 ans, Hollande a lancé début juillet un énième plan senior qui aura sans doute autant d'effets que les précédents, c'est-à-dire aucun.

Le grand patronat supprime sans relâche des milliers d'emplois avec la complicité active du gouvernement. Avec la loi de juin 2013 dite « sécurisation de l'emploi » le gouvernement mettait en application l'accord national interprofessionnel (ANI), qui accorde plus de liberté au patronat pour licencier. À cela s'ajoute le fait que le gouvernement supprime lui-même des emplois, partout où il peut le faire, ce qui aggravera encore la situation et amplifiera le chômage.

Ce gouvernement est au service du patronat et comme lui il n'a de cesse de porter des coups aux travailleurs. Il ne lutte pas contre le chômage quoi qu'il en dise, il en est responsable. Et quand Hollande, après avoir menti sur « le retour de la croissance » et « l'inversion de la courbe du chômage », admet aujourd'hui un « ralentissement » de l'économie, cela signifie, « préparez-vous à en baver ». On ne peut réduire le chômage qu'en interdisant toutes les suppressions d'emplois, et en répartissant le travail entre tous, en s'en prenant aux fortunes accumulées par les capitalistes en ces temps de crise. Les travailleurs devront l'imposer, au patronat comme au gouvernement.

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