Après les manifestations de soutien aux Palestiniens : La justice aux ordres du gouvernement30/07/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/08/une2400.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Après les manifestations de soutien aux Palestiniens : La justice aux ordres du gouvernement

À la suite d'une procédure accélérée, des manifestants arrêtés dans la région parisienne à l'issue des manifestations interdites par le gouvernement ont été condamnés à des peines particulièrement lourdes.

Trois peines de prison ferme ont été prononcées, auxquelles se sont ajoutées des peines avec sursis (jusqu'à dix mois), des amendes et des heures de travaux d'intérêt général pour d'autres manifestants. Le but affiché : décourager « ceux qui voudraient se rendre à d'autres manifestations éventuellement interdites ». Le droit de manifester étant un droit légitime et reconnu en France, l'interdiction prononcée par Valls, Hollande, Cazeneuve, relève de l'arbitraire le plus total, pour ne pas dire de la provocation.

Des organisateurs ont fait état d'interpellations y compris de manifestants appelant au calme au moment des charges de CRS. Mais les « risques de violences (étaient) très sérieux » selon le ministre de l'Intérieur qui s'est félicité du bilan des 70 interpellations.

Le ministre en a également appelé aux préfets pour porter plainte en cas d'inscriptions antisémites, racistes ou xénophobes : « La fermeté des pouvoirs publics sera totale. » Des actes que nous condamnons, mais qui ne peuvent masquer cette réalité : c'est au gouvernement que se trouvent ceux qui, complices des massacres en cours à Gaza, provoquent ces actes xénophobes et racistes.

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