14-Juillet : Hollande au garde-à-vous... devant les patrons16/07/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/07/une2398.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

14-Juillet : Hollande au garde-à-vous... devant les patrons

Le 14 juillet, c'est la tradition : après le défilé guerrier, on a droit au discours du président. Recevant TF1 et France 2 à l'Élysée, il a glissé avoir « mésestimé l'isolement dans lequel on peut être » dans ce palais présidentiel. La pseudo-confidence n'était là que pour pouvoir ajouter que Hollande, qui « veut être au contact » « circule, parle, écoute (et sait) ce que les Français ont à dire ».

Quant à ce que Hollande a à dire, c'est, comme d'habitude, un mélange de platitudes, de vagues promesses et de gros mensonges. La « reprise » ? « Elle est là, mais elle est trop faible. » Les cinq millions de sans-emploi officiellement recensés doivent donc prendre leur mal en patience. Le chômage ? Hollande se borne à constater : « J'avais dit qu'on allait inverser la courbe du chômage » d'ici fin 2013, « et puis rien n'est venu ».

En revanche, pour ce qui est du « pacte de responsabilité », avec ses 50 milliards d'économies au détriment de la population et son avalanche de nouveaux cadeaux au patronat, là, ça vient. « Tout est sur la table, a affirmé Hollande, et rien ne changera. » En effet, le cap que tiennent Hollande, le gouvernement et le PS ne change pas : c'est tout pour les nantis, et rien pour les classes laborieuses, même si cela plombe la popularité de ce président qui avait promis le changement.

Il est vrai que, face à des leaders de la droite qui pataugent dans les scandales judiciaires, se déchirent et n'ont de toute façon pas d'autre politique à proposer, Hollande semble encore espérer avoir ses chances à la présidentielle de 2017.

En tout cas, faute de résoudre quoi que ce soit dans les problèmes de la population, Hollande multiplie les apparitions dans des cérémonies, du débarquement de juin 1944 au défilé du 14 juillet et à la revue des troupes françaises en Afrique. Un peu de tricolore pour se mettre en vedette fera peut-être frémir les sondages... mais pas les classes laborieuses qui n'ont rien à attendre de ce président et de son gouvernement.

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