Une jeune Angolaise scolarisée depuis deux ans au collège de Saint-Barthélémy, près d'Angers, est menacée d'expulsion alors qu'elle a fui son pays avec sa mère et sa soeur, suite aux agressions subies par sa famille pour raisons politiques (deux de ses frères ont disparu).

Quand ils ont appris qu'elle était menacée, ses professeurs et les enseignants du collège ont décidé de se battre contre cette décision. Depuis la mi-juin, ils multiplient les actions : démarches auprès de la préfecture, occupation du collège depuis le 17 juin, pique-nique de soutien au collège.

Lundi 23 juin, après un refus réitéré du préfet, ils ont fait grève et appelé tous leurs soutiens à manifester pour la première fois à la préfecture : « Le préfet campe sur sa position, nous campons sur notre opposition. » Plus de 200 personnes les ont entendus. Le 24 juin, ils visitent l'inspection académique. Ils comptent aussi en appeler au gouvernement « socialiste » pour qu'il respecte ses engagements et permette à cette élève en danger de poursuivre ses études ici.