Orléans19/06/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/06/lo-2394.jpg.445x577_q85_box-0%2C130%2C1712%2C2350_crop_detail.jpg

Travailleurs en lutte

Orléans

Au dépôt des Aubrais-Orléans, les assemblées générales ont été bien suivies la première semaine, et se sont même tenues le samedi et le dimanche. Le chantage à la tenue du bac n'a pas marché ce week-end-là, le sentiment de culpabilité sur lequel tablaient la direction et le gouvernement n'ayant pas touché les grévistes, bien conscients de se battre plus pour l'avenir des jeunes que tous ces gouvernements qui font exploser le chômage !

La conscience qu'il faut étendre le mouvement est partagée par de nombreux grévistes, qui en parlent avec les non-grévistes pour les convaincre.

Lundi 16 juin, preuve que le mouvement a repris des forces pendant le week-end, ce sont quarante grévistes qui se sont retrouvés sur les piquets dès 6 heures du matin pour aller discuter avec les non-grévistes, dont certains sont venus à l'assemblée générale où la grève a été reconduite.

Le climat était combatif, les interventions plus nombreuses. Une mère de future bachelière est venue apporter son soutien à la grève. Beaucoup ont dénoncé les faux chiffres de participation à la grève, mais aussi leurs conditions de travail, et ont proclamé leur volonté de continuer le mouvement jusqu'au retrait des attaques du gouvernement et de la direction !

Mardi 17 juin, la grève a été reconduite dans l'enthousiasme. La centaine de participants à l'assemblée ont décidé de manifester aux côtés d'une trentaine d'intermittents pour se diriger vers la permanence du Parti socialiste puis devant la préfecture.

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