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Travailleurs en lutte

Nantes

À Nantes, la grève des cheminots s'installe dans la durée. Lundi 16 juin, à l'assemblée des grévistes, toutes catégories confondues, qui se retrouvent tous les matins vers 11 heures, « place de la Lutte » en gare de Nantes, 280 cheminots se sont prononcés pour la continuation de la grève (zéro contre et 7 abstentions).

Le taux de grévistes reste stable depuis le début du conflit avec des pointes à 70 % à la Traction, 55 % chez les contrôleurs, 100 % au tram-train, 70 % au Matériel, un peu moins dans les autres services.

À l'assemblée interservices, tous ceux qui le désirent peuvent intervenir après les prises de parole syndicales. Jeudi 12 juin, une manifestation en ville a été organisée vers la préfecture. Le lendemain, des militants CGT de la Seita sont intervenus à l'assemblée générale pour expliquer leur lutte et rappeler que la Seita était une entreprise d'État, avant d'être privatisée et qu'ils se retrouvent dehors. Ils ont été chaudement applaudis. Ce même jour, un dialogue de sourds s'est engagé avec la directrice du transport régional. Elle était invitée à s'expliquer devant les cheminots et les grévistes, qui n'ont pas manqué de lui dire tout ce qu'ils avaient sur le coeur. Notamment, les jeunes conducteurs du tram-train embauchés avec un salaire net de 1 400 euros.

Lundi 16 juin, les grévistes sont allés rendre visite à la permanence du PS, bien décorée au passage... La combativité ne faiblit pas, preuve en est la banderole qui plagie des propos de Hollande : « Il faut savoir continuer une grève » !

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