D'après les premiers résultats de l'enquête, c'est un garçon de 12 ans qui aurait déclenché cette catastrophe en mettant le feu à une poussette placée au rez-de-chaussée. Mais la rapidité avec laquelle il s'est propagé a révélé que, sans être frappé d'insalubrité, l'immeuble était vieillissant et insuffisamment entretenu.

En mars 2013, un précédent incendie, déclenché à la suite d'une rixe, avait déjà causé la mort de trois personnes. Des travaux avaient été décidés, et c'est d'ailleurs grâce aux échafaudages qu'une partie des rescapés ont réussi à s'enfuir. Mais les habitants dénoncent le manque d'hygiène et de sécurité.

Les occupants des logements sont des locataires ou des propriétaires modestes, comme c'est le cas d'un certain nombre de logements populaires. Mais la moitié des 144 logements appartiennent à un seul bailleur que les habitants accusent d'avoir laissé cet immeuble se dégrader. Comme cela arrive trop souvent, celui-ci s'est transformé en un piège mortel.