Avec Lutte Ouvrière : Faire entendre le camp des travailleurs22/05/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/05/une2390.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Elections européennes

Avec Lutte Ouvrière : Faire entendre le camp des travailleurs

Des listes « Lutte Ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs » sont présentes aux élections européennes dans les huit circonscriptions du pays.

En votant pour elles, les travailleuses et les travailleurs pourront exprimer clairement leur opposition à la politique antiouvrière du gouvernement, sans que ce vote puisse être détourné en faveur de la droite ou de l'extrême droite. La classe ouvrière aura ainsi la possibilité d'affirmer son accord avec des objectifs de lutte forçant le patronat à payer la crise dont il est responsable, au lieu d'en faire retomber le poids sur le monde du travail. Voter pour ces listes, ce sera aussi s'opposer à toutes les idées nationalistes et chauvines, en affirmant que les travailleurs de tous les pays ont les mêmes intérêts.

Dans les territoires et départements d'outre-mer qui constituent la huitième circonscription, Lutte Ouvrière présente une liste avec les militants de Combat Ouvrier, l'organisation communiste révolutionnaire qui défend le même programme aux Antilles. Elle est conduite par Ghislaine Joachim-Arnaud et Jean-Marie Nomertin.

Dans le texte adressé aux électeurs, ceux-ci écrivent notamment : « C'est bien un résidu du passé colonial de l'impérialisme français que ce regroupement en une seule circonscription électorale des territoires dispersés sur trois océans et, qui plus est, de les regrouper à l'occasion d'élections dites... européennes.

Mais puisque l'État de la bourgeoisie française nous impose ce cadre, souvenons-nous de ce qui est commun à la plupart des régions concernées, par-delà la dispersion géographique : un passé fait souvent de conquêtes sanglantes, de domination violente, d'intégration par la force dans l'empire colonial de la France, d'esclavage pour beaucoup et d'oppression pour tous.

La domination coloniale des grandes puissances impérialistes rivales a morcelé des régions et coupé les uns des autres des peuples proches par la géographie. À l'intérieur même de sa zone d'influence coloniale, l'impérialisme français a aiguisé, voire suscité la méfiance mutuelle entre les peuples pour mieux les dominer.

Ces élections européennes, quels que soient leurs résultats, n'ont pas le pouvoir de changer notre sort. Pas plus que les autres élections. Mais elles nous donnent la possibilité de nous exprimer. Elles nous donnent la possibilité de faire entendre notre camp, celui des travailleurs, des exploités, des pauvres, face à ceux qui nous exploitent et nous oppriment. »

L'occasion d'affirmer leurs intérêts de classe, c'est bien de cela que les travailleurs doivent se saisir le 25 mai, dans les départements et territoires d'outre-mer comme en France métropolitaine.

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