Le Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) : Le maire supprime les subventions à la Bourse du travail07/05/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/05/une2388.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) : Le maire supprime les subventions à la Bourse du travail

Le nouveau maire de droite UMP du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen, s'attaque aux subventions versées par l'ancienne municipalité (PC) à plusieurs associations, dont la Bourse du travail, où se trouvent les locaux des syndicats.

Il emploie les mêmes arguments que Le Pen à Hénin-Beaumont, qualifiant plusieurs associations de « politiques ». C'est ainsi qu'il supprime la subvention annuelle de 80 000 euros de la Bourse du travail, et s'attaque à celles de la Confédération nationale du logement, de la Ligue des droits de l'Homme et des trois Maisons pour tous (centres sociaux de quartiers), etc.

Cette décision n'est pas liée à un problème de budget puisque le nouveau maire augmente globalement de 165 000 euros les indemnités des élus pour l'année (+ 49 %). Sans doute qu'eux ne font pas de politique !

Le Blanc-Mesnil n'est pas la seule ville où la menace pèse sur l'existence des locaux syndicaux et associatifs. Partout, c'est une attaque claire contre le monde du travail qui peut, dans bien des communes, compter sur ces lieux où trouver des militants prêts à l'aider à faire valoir ses droits, mais surtout à s'organiser pour lutter contre patrons, logeurs et autres.

L'ensemble des travailleurs, chômeurs, précaires et retraités a tout intérêt à s'opposer à ces attaques.

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