Gattaz, le président du Medef, est venu le 23 avril visiter l'usine Bourgeois à Besançon. Cette entreprise est connue comme étant « le troisième découpeur de tôleries au monde » avec ses 880 salariés, dont 400 à Besançon.

Gattaz s'y est fait le défenseur du pacte de responsabilité du gouvernement. Il a fait part de sa « confiance » dans ce pacte, « une opportunité historique » selon lui : « Cela fait trente ans que l'on maltraite des entreprises en France. Il faut arrêter, il y aura un avant et un après pacte. » Le patron de l'entreprise Bourgeois a rajouté en écho : « Ce gouvernement, fût-il socialiste, il faut l'aider, car son diagnostic est bon. »

La logique des patrons, dont Gattaz est un des représentants, est simple : tant que le monde du travail se laisse faire, il faut continuer à serrer la vis, ils savent que le gouvernement sera à leurs ordres et qu'il leur donnera satisfaction.