Pâques, c'est bon pour les cloches23/04/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/04/une2386.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Fil rouge

Pâques, c'est bon pour les cloches

Chaque année à Pâques, le Vatican rassemble un parterre de vénérables papys déguisés de leurs plus précieux atours pour commémorer le chemin de croix de Jésus.

Au problème : comment cette institution moyenâgeuse peut encore se permettre en plein 21e siècle d'exploiter la crédulité publique avec l'aide de tout le système politique et médiatique, s'ajoute une question dont l'importance n'échappera à personne.

En effet le chemin de croix est tout simplement une fable inventée près de 1 400 ans après les faits, si tant est qu'ils aient existé. Même les Évangiles, pourtant sélectionnés après coup et arrangés avec soin par l'Église, racontent une tout autre version. Le sieur Jésus étant sans doute hors d'état de porter sa croix lui-même, les Romains auraient attrapé un pauvre paysan, mais au moins robuste, Simon de Cyrène, qui passait par là, et lui auraient fait porter la croix jusqu'au lieu de la crucifixion.

Bien plus tard, des religieux du 14e-15e siècle, les Franciscains de Jérusalem, inventèrent les étapes plus ou moins sadiques du prétendu chemin de croix de ­Jésus. C'est ainsi que depuis plusieurs siècles les autorités religieuses, en contradiction avec leurs propres textes, célèbrent en fait la mémoire du porteur de croix Simon de Cyrène, qui certainement n'en demandait pas tant.

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