Aux européennes du 25 mai : Faire entendre le camp des travailleurs23/04/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/04/une2386.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Elections européennes

Aux européennes du 25 mai : Faire entendre le camp des travailleurs

Aux élections européennes, Lutte Ouvrière présente des listes dans les sept circonscriptions de métropole, ainsi qu'une liste avec l'organisation communiste révolutionnaire antillaise Combat Ouvrier dans la circonscription d'outre-mer.

Après la campagne menée aux municipales par les 204 listes présentées par Lutte Ouvrière, ces élections européennes permettront d'affirmer à l'échelle de tout le pays que les travailleurs doivent défendre leurs propres intérêts, contre la politique de combat que le gouvernement de Valls, dans la lignée de son prédécesseur, mène contre les travailleurs.

Dans toute l'Europe, les travailleurs sont confrontés à la même guerre de classe, menée par des gouvernements au service de la grande bourgeoisie. Dans tous les pays, c'est le même problème vital qui se pose : comment la classe ouvrière peut-elle stopper le recul de ses conditions d'existence ? Comment s'opposer au chômage et au recul du pouvoir d'achat ?

Résister à l'offensive de la bourgeoisie signifie mettre en avant un programme de lutte, le programme des combats futurs de la classe ouvrière. Pour stopper la dégringolade des conditions de vie et de travail, il faut imposer au patronat l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, sans diminution de salaire.

Il faut que les salaires, les pensions et les minima sociaux augmentent de façon à ce que chacun puisse vivre décemment ; et, pour garantir le pouvoir d'achat, il faut qu'ils augmentent en fonction de la hausse des prix.

Il faudra imposer le financement de toutes ces mesures, vitales pour les familles populaires, aux capitalistes. Ils prétendent qu'ils n'ont pas les moyens ? Le contrôle de leurs comptes par les travailleurs et la population, ainsi que la suppression du secret sur leurs affaires et leurs transactions prouveraient le contraire.

Voilà les objectifs du camp des travailleurs qui ne se résignent pas à payer pour la crise du capitalisme, du camp des exploités qui refusent de baisser les bras devant la propagande du patronat et des gouvernements à son service.

Le Parlement européen a encore moins de pouvoir que les parlements nationaux, et l'élection de nouveaux députés européens ne changera pas le sort des travailleurs. Les décisions sont prises par la Commission de Bruxelles et, derrière elle, par les chefs des États les plus puissants de l'Union, sous l'influence des grands groupes industriels et financiers.

L'Union européenne, tout comme les États nationaux, sert les intérêts du grand capital. Ceux qui présentent le renforcement de l'État national comme une protection des intérêts des travailleurs mentent autant que ceux qui prétendent que le salut viendra d'une Union européenne renforcée. Quant à l'extrême droite, qui fait des travailleurs des autres pays des ennemis à combattre en lieu et place des capitalistes, elle représente un danger mortel pour le camp ouvrier : celui de se laisser diviser plutôt que de riposter ensemble aux attaques du patronat.

En métropole, les listes intitulées « Lutte Ouvrière -- Faire entendre le camp des travailleurs » permettront à ceux-ci d'exprimer leur opposition à la politique du gouvernement Hollande-Valls et d'affirmer leurs objectifs de lutte nécessaires, tout en se démarquant clairement de la droite et de l'extrême droite tout aussi antiouvrière.

Dans la circonscription d'outre-mer, qui regroupe dans un même ensemble des territoires dispersés sur trois océans, symbole de l'impérialisme français, la liste « Lutte Ouvrière et Combat Ouvrier » fera entendre que ce qui unit les travailleurs de ces quatre coins du monde, c'est non seulement un même passé colonial sous domination française, mais les intérêts et les objectifs communs d'un même camp, celui des travailleurs !

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