Des parents d'élèves du lycée privé catholique Gerson, dans le 16^e arrondissement de Paris, ont été choqués par les propos d'un intervenant extérieur à l'établissement. Devant des jeunes de classe terminale, les femmes ayant recours à la pilule du lendemain ont été traitées de « semi-meurtrières » et celles contraintes à l'avortement accusées « d'homicide volontaire ».

Mais, après tout, ce sont les propos habituels de la hiérarchie catholique. Le pape a encore répété récemment que « l'avortement est un crime abominable ». Les parents qui confient leur progéniture à des grenouilles de bénitier ne devraient pas s'étonner qu'elles coassent.

Les autres, en revanche, auraient de quoi être choqués que de telles écoles, où on profère de telles insanités, soient « sous contrat », c'est-à-dire largement financées par l'argent public !