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Dans les entreprises
PSA : Sale boulot, mais salaire de luxe
Le conseil de surveillance de PSA vient de décider d'accorder à son nouveau PDG, Carlos Tavares, un salaire fixe de 1,3 million d'euros par an, une rémunération équivalant à celle de son prédécesseur, Philippe Varin.
La direction du groupe a cependant annoncé que la part variable de ce salaire ne pourrait pas dépasser 150 % du fixe. Mais, même avec cette restriction, ce « travail », qui consiste à exploiter au maximum les travailleurs et à supprimer autant d'emplois que possible, reste très bien payé.
On se souvient de la polémique qui avait éclaté début décembre 2013 autour de la retraite chapeau de 21 millions d'euros de Varin, l'ancien PDG de PSA, l'obligeant finalement à déclarer qu'il y renonçait. À cette occasion, la CGT avait révélé que PSA avait aussi provisionné 50 millions pour les retraites chapeaux de cinq autres cadres dirigeants, ce qui faisait un total de 71 millions d'euros.
La famille Peugeot et l'ensemble des grands patrons sont décidément prêts à payer très cher ceux qui font leur sale boulot.