Résultats du PCF : Une implantation ouvrière02/04/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/04/une2383.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Résultats du PCF : Une implantation ouvrière

Le Parti communiste a perdu plusieurs villes qui, historiquement, avaient constitué des bastions : Saint-Ouen, Bobigny, Le Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis ; Villejuif dans le Val-de-Marne ; Achères dans les Yvelines ; Vaux-en-Velin dans le Rhône ; Aubagne dans les Bouches-du-Rhône, etc.

Ces défaites qui ont marqué les esprits des militants et sympathisants du PCF témoignent d'un recul de l'influence électorale du PCF. Même s'il est n'est pas facile de mesurer ces résultats, car comme le rapporte L'Humanité, « le PCF présentait des candidats sur plus de 7 500 communes de plus de 1 000 habitants, seul ou allié avec le Front de gauche ou le PS ».

Depuis l'élection de Hollande, le Parti communiste a entretenu un flou certain vis-à-vis du gouvernement socialiste. Il en critique tel ou tel choix, tout en refusant de se considérer dans l'opposition. Selon les résultats donnés par L'Humanité, dans 80 villes de plus 10 000 habitants qui étaient dirigées par des maires communistes, 37 maires ont été réélus dès le premier tour et 32 à l'issue d'un deuxième tour, soit une perte de onze mairies. Le PCF bénéficie de racines locales qui montrent que des milliers de militants et sympathisants sont encore présents dans les milieux populaires et contribuent à y maintenir des références, même imprécises, souvent lointaines et édulcorées, des idées communistes.

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