Remaniement : Un gouvernement de « combat »... d'abord pour les places02/04/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/04/une2383.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Remaniement : Un gouvernement de « combat »... d'abord pour les places

On a beau se dire, à chaque remaniement que l'on assiste à un spectacle toujours semblable, cette fois la minable fébrilité de ce petit monde qui aspire à mettre son postérieur dans un fauteuil du tout nouveau gouvernement Valls est encore plus dérisoire mais tout de même révélatrice.

On voit des Verts refuser de participer à la nouvelle équipe, alors que d'autres se précipiteraient bien sur une part de gâteau aussi généreusement proposée par les socialistes.

On apprend aussi que les fidèles de Hollande se sont réunis pour exprimer leur colère de ne pas être suffisamment représentés dans ce gouvernement et que leur fidélité n'est pas payée de retour. À cela s'ajoutent les nombreuses et sans doute tortueuses tractations qui n'ont pas été rendues publiques.

Rien ne mériterait d'être relevé, s'ils ne s'agissait pas de la mise en place de ceux qui vont être chargés de prendre des mesures qui, disent-ils, décideront du « sort des Français » et en particulier du sort des classes populaires.

En guise de combat, ce gouvernement commence sa carrière par des chamailleries et des querelles dictées par les ambitions des uns et des autres, ce qui, soyons en sûrs ne les empêchera pas de faire preuve d'une cohésion sans faille quand il s'agira de s'en prendre aux classes populaires et aux travailleurs. Pour sauver la France et son économie, diront-ils, en réalité pour sauver les capitalistes et leurs profits.

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