Pas de pitié pour les surendettés12/03/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/03/une2380.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Pas de pitié pour les surendettés

La Banque de France vient de publier un bilan des situations de surendettement. Comme on peut s'en douter, il s'aggrave.

En 2013, 223 000 dossiers ont été déposés, 10 000 de plus que l'année d'avant et un tiers de plus qu'il y a dix ans. Au total, près de 800 000 personnes sont en situation de surendettement. Dans trois cas sur cinq, il s'agit d'ouvriers (25 %) et d'employés (35 %). Un quart ont plus de 55 ans, deux fois plus qu'il y a dix ans. Les chômeurs forment un quart des surendettés, et presque autant n'ont pas d'activité professionnelle, invalides, retraités ou sans profession.

Quelle que soit la cause du surendettement, les commissions ne font pas de cadeau : il faut payer !

Pourtant, avec les difficultés de la vie, le chômage, les bas salaires, les petites retraites, un crédit immobilier devient trop lourd, les impayés sur les dépenses courantes s'accumulent. Pour faire face, il faut contracter des crédits renouvelables qui vous enfoncent encore plus dans une spirale infernale.

En son temps la Commune de Paris avait su agir, en effaçant les dettes des pauvres. Au total elles représentent moins de 10 % des sommes données au patronat en « crédit impôt compétitivité » !

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