Procureur financier : Les fraudeurs n'ont qu'à bien se tenir05/03/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/03/une2379.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Procureur financier : Les fraudeurs n'ont qu'à bien se tenir

Après l'affaire Cahuzac, qui avait révélé que l'ex-ministre du Budget avait placé de l'argent en Suisse afin d'échapper au fisc français, Hollande avait promis de créer un poste de super-procureur spécialisé dans les affaires de corruption et de fraude fiscale. On allait voir ce qu'on allait voir !

C'est chose faite depuis le 3 mars avec la nomination d'Éliane Houlette, assistée pour l'instant de quatre magistrats avec, peut-être, la perspective d'une quinzaine supplémentaire dans le courant de l'année. Ils ont déjà 110 dossiers à traiter, et non des moindres puisque parmi eux figurent ceux de Cahuzac, Balkany, Dassault... Vu la complexité de toutes ces affaires qui traînent dans les tiroirs de la justice depuis des années, et sachant que ce parquet financier a pour charge de traiter les délits aussi vastes et variés que les délits boursiers ou financiers, la corruption, les trafics d'influence, le détournement de fonds publics, la fraude à la TVA et autres fraudes fiscales, en passant par le blanchiment d'argent sale, etc., peut-être que d'ici vingt ou trente ans la vérité pointera le bout de son oreille.

Avec la création de ce parquet financier, les fraudeurs ont de quoi trembler... de rire.

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