Délinquance : Faire dire aux chiffres ce qu'on veut05/03/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/03/une2379.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Délinquance : Faire dire aux chiffres ce qu'on veut

Un rapport de l'Inspection générale de l'administration révèle que, depuis une dizaine d'années, avec une apogée sous la présidence de Sarkozy, les actes de délinquance ont été systématiquement minorés, des plaintes reportées au mois suivant ou même carrément détruites. Ainsi, un cambriolage était enregistré comme une simple « dégradation de porte » et près de 15 000 faits de délinquance auraient disparu en 2011. L'arrivée du Parti socialiste au pouvoir n'a pas fait disparaître ces pratiques, tant « il est difficile à certains policiers de rompre avec leurs habitudes », a déclaré un haut fonctionnaire de la Préfecture de police, trouvant ainsi des excuses à leur façon d'agir.

Un vol de sac à main sur une personne âgée ? Une bonne blague. Une agression avec coups et blessures ? Des jeux un peu brutaux de cour de récréation. Zen, la police.

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