Après plus de 15 jours de débrayages et de grève, la direction a reculé d'un petit pas. Elle concède une augmentation uniforme de 50 euros, au lieu des 45 qu'elle proposait, et elle ajoute une prime de 150 euros pour cette année.

Les débrayages se sont succédé pendant plus de deux semaines, à raison de deux fois une demi-heure par jour. Cela a concerné environ 150 travailleurs sur cette usine de 1 000 salariés, dont 500 sont en production. Et pendant trois jours la moitié de l'équipe de nuit, c'est-à-dire 30 travailleurs sur 60, a fait totalement grève.

Vendredi 21 février, les salariés mobilisés sont allés tous ensemble porter une pétition signée par 250 travailleurs, réclamant 80 euros d'augmentation. Bien que minoritaire, ce petit mouvement a suffisamment gêné la direction pour qu'elle préfère céder un peu. Elle a annoncé 5 euros de plus d'augmentation par mois et une prime de 150 euros pour cette année, pour les salariés de Vélizy mais aussi ceux du site de Thonon-les-Bains et ceux du site de Moirans. Les salariés mobilisés ont alors décidé tous ensemble d'arrêter les débrayages.

Évidemment, on est bien loin du compte. Mais ceux qui se sont battus sont contents d'avoir tenu tête à la direction. Et ils ont conscience que leur mobilisation a montré la bonne direction.