Hollande au service du capital : Des écrits aux actes26/02/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/02/une2378.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Hollande au service du capital : Des écrits aux actes

Dans sa jeunesse, Hollande se faisait déjà une idée très claire du rôle de la gauche de gouvernement au service de la bourgeoisie.

Il n'est que de lire des extraits d'un ouvrage (aujourd'hui épuisé) qu'il a écrit avec ses comparses Jouyet et Le Drian, en 1985, sous le titre La gauche bouge, et que le couple Pinson-Charlot cite largement dans son récent ouvrage La violence des riches.

On peut en effet y trouver des passages édifiants. Par exemple : face « au capitalisme salvateur et au marché libérateur, jamais les Français n'ont été aussi frileux devant les mutations, craintifs face à l'avenir, pessimistes sur leur destin, hostiles au changement et à la mobilité ». Et plus loin le travail est devenu un « coût » qu'il faut abaisser.

Il justifie la politique antiouvrière de Mitterrand en ces termes : « Ce n'est pas par calcul ou par malignité que la gauche a accepté de laisser fermer les entreprises ou d'entamer le pouvoir d'achat des Français. C'est par lucidité. Refuser ces évolutions, et c'en aurait été fait de la perspective d'une gestion régulière du pays par la gauche. »

Hollande a compris de longue date qu'il fallait mener la politique voulue par les possédants pour que la gauche puisse prétendre gouverner en alternance avec la droite. C'est là un objectif assumé publiquement. Et les dirigeants à la gauche de la gauche qui font mine de le découvrir aujourd'hui sont des menteurs et méritent la défiance du monde du travail.

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