Après avoir bloqué pendant deux heures l'entrée du Centre hospitalier de Novillars, mercredi 19 février, le personnel s'est retrouvé le lendemain, à une centaine, devant l'Agence régionale de santé, baptisée pour l'occasion « Agence de racket de la santé ». On ne peut pas mieux dire ! Le gouvernement, par l'intermédiaire de l'ARS, continue ses coupes budgétaires dans tous les établissements publics. Dans la région, de nombreux établissements ont vécu la même situation : le CHU de Besançon, le CHBM de Montbéliard. Cette fois, c'est au tour de l'établissement de Novillars de devoir faire des économies budgétaires, avec l'annonce en novembre dernier d'un Contrat de retour à l'équilibre financier (CREF).

Cette politique de restriction budgétaire est à mettre en parallèle avec les conséquences du pacte de responsabilité de Hollande. À l'appel de l'intersyndicale, les salariés en colère demandent le retrait de la « lettre de cadrage » qui aura pour conséquence la suppression de jours de RTT, suppression de postes et fermeture de lits. L'entrevue avec un représentant de l'ARS n'a rien donné. Mais le personnel de Novillars est bien décidé à continuer ses actions, et une prochaine assemblée générale se tiendra le 10 mars prochain.

Les agents en colère sont déterminés à ne pas laisser se dégrader leurs conditions de travail, car ce serait le personnel et les patients qui devraient payer la note.