Lycées et collèges du Dunkerquois : Grève et journées mortes20/02/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/02/une2377.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Lycées et collèges du Dunkerquois : Grève et journées mortes

Les enseignants du lycée du Noordover de Grande-Synthe près de Dunkerque ont fait grève à plus de 70 %, le jeudi 13 février, pour dire non à la diminution des moyens prévue pour la rentrée 2014.

À quelques dizaines, ils sont allés distribuer sur le marché voisin, dans un quartier populaire, des tracts dénonçant les suppressions de postes. La réaction des passants a bien souvent été l'étonnement d'apprendre qu'il y avait à nouveau des suppressions, alors que le président Hollande et le ministre Peillon communiquent en permanence sur la prétendue priorité donnée à l'éducation et la création de 60.000 postes.

Plusieurs autres lycées et collèges du Dunkerquois ont fait ou vont organiser des journées mortes, avec le soutien des parents d'élèves. Une rencontre entre les établissements concernés et les médias locaux a permis de faire le point : sur l'ensemble du bassin de Dunkerque, c'est une vingtaine de postes que le rectorat veut supprimer.

Dans de nombreux établissements scolaires, parents et enseignants réagissent ainsi à des mesures qui auront pour conséquence d'augmenter les effectifs par classe, et donc de dégrader les conditions de travail des élèves. L'académie de Lille est également en train de fermer des Sections d'enseignement général et professionnel adapté (Segpa) destinées aux élèves en grande difficulté. Désormais, ces élèves en difficulté ou en situation de handicap seront de plus en plus accueillis dans des classes standards toujours plus surchargées et où ils seront bien moins suivis.

Même si certains établissements recrutent un peu moins d'élèves, le rectorat en profite pour diminuer au maximum les postes en augmentant le nombre d'heures supplémentaires et en augmentant les services partagés, dans lesquels un enseignant fait ses cours sur deux, trois voire quatre établissements différents.

Enseignants et parents d'élèves doivent se mobiliser contre les attaques de Peillon-Hollande qui, comme sous Sarkozy, sont à la recherche d'économies sur le dos de l'éducation pour la rentrée 2014.

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