Depuis près de deux ans, la direction de l'hôpital G. Daumezon de Fleury-les-Aubrais près d'Orléans, et l'ARS (Agence régionale de santé) voulaient imposer une « gestion du temps de travail » qui, sous prétexte de réduire la journée de travail, volait huit à dix jours de RTT par an au personnel, pour supprimer des postes !

Pendant tout ce temps, les assemblées générales et les grèves, les manifestations devant l'hôpital et à l'ARS, une expertise à la demande du CHS-CT se sont succédé, bloquant le projet de la direction. En décembre, les agents ont bloqué les accès de l'hôpital et se sont adressés à la population. Cette action avait permis un premier recul et la direction avait dû geler le projet, en attente d'un audit. Mais, gel ne voulant pas dire retrait, les personnels et les syndicats CGT et SUD ont posé un nouveau préavis de grève reconductible à partir du 10 février.

Ce même jour, la direction annonçait par lettre que « le projet de gestion du temps de travail est abandonné », que « les modalités de gestion des heures supplémentaires restent inchangées » et « qu'aucune structure extra-hospitalière ne fermera ».

Une assemblée générale joyeuse a pris connaissance des engagements de la direction. Les grévistes savent que c'est leur lutte qui leur a permis de ne pas revenir des années en arrière.