SNCF Villeneuve Saint-Georges : En grève contre les suppressions de postes12/02/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/02/une2376.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF Villeneuve Saint-Georges : En grève contre les suppressions de postes

Lundi 10 février, aux ateliers de maintenance chargés des trains Théoz et Intercités de la région Bourgogne, la quasi-totalité des 170 cheminots ont répondu à l'appel à la grève reconductible lancé par les syndicats CGT et Sud.

Ils protestent contre le projet de la direction de supprimer 27 postes en 2014, qui fait suite à la suppression de 19 postes l'an dernier. Ils dénoncent aussi le changement de roulement accompagnant ces suppressions de postes, qui signifiera pour eux des pertes de salaire et une dégradation des conditions de travail.

Une cinquantaine de grévistes en moyenne se retrouvent jour et nuit au piquet de grève et empêchent tous les véhicules de rentrer. Chaque matin, les assemblées de grévistes se tiennent à guichets fermés, pour décider de la reconduction de la grève et des actions à mener. La venue d'un huissier et de deux policiers dès la première heure de grève n'a fait que renforcer la colère.

C'est le début d'un bras de fer, mais les cheminots en grève sont bien décidés à tenir jusqu'aux vacances scolaires, période durant laquelle la région réclame plus de trains en circulation. Ils ont tenu à s'adresser aux usagers des TER par un tract d'explication déposé avant le début de la grève sur tous les sièges des trains partant de l'atelier. Le lendemain, ils ont diffusé un tract aux autres cheminots du site. Car l'attaque qui les touche n'est pas isolée. Tous les cheminots sont concernés par les suppressions de postes : Guillaume Pepy, le président de la SNCF, en a annoncé 1 500 au total pour l'année 2014, et ceci dans le seul but d'augmenter la rentabilité et les dividendes.

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