Michelin-Joué-lès-Tours : Ceux de Safen-Onet se font entendre12/02/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/02/une2376.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Michelin-Joué-lès-Tours : Ceux de Safen-Onet se font entendre

L'usine Michelin de Joué-lès-Tours est depuis juin 2013 sous le coup d'un plan de licenciements qui doit faire passer l'effectif de 960 actuellement à environ 200 d'ici la fin de l'année. Les travailleurs de chez Michelin ont réussi à arracher quelques compensations financières et arrangements sur les mutations et les mesures d'âge. Mais les quatorze travailleurs de la Safen, qui assurent le chargement des camions et aussi le ménage, ont été complètement laissés de côté.

Les seuls postes qui leur ont été proposés étaient soit à Clermont-Ferrand soit à Cholet, avec 300 euros de prime par année d'ancienneté en tout et pour tout, et assortis de la menace que c'était cela ou la porte. La colère a donc fini par monter et, mercredi 5 février, tous ont arrêté le travail et organisé un piquet à la porte, soutenus par des syndicalistes de Sud et de la CGT. Cela a eu pour effet de faire bouger un peu leur direction, qui leur a soumis d'autres propositions un peu moins minables.

Les travailleurs de la Safen ont deux patrons sur le dos : Michelin, le premier responsable de leur sort, car auparavant ces postes étaient tenus par des travailleurs de Michelin, et la Safen, qui emploie près de 400 travailleurs en Touraine, elle-même filiale d'Onet qui compte 58 000 salariés. Il est vraiment révoltant qu'aucun de ces requins ne propose un poste à proximité à ceux que Michelin a sacrifiés.

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