Espagne : Les malheurs d'une infante12/02/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/02/une2376.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Espagne : Les malheurs d'une infante

Pas de chance pour l'infante Cristina, l'une des filles du roi d'Espagne Juan Carlos. Le 8 février, elle comparaissait devant le tribunal de Palma de Majorque pour implication dans un détournement d'argent public s'élevant à quelque 6,1 millions d'euros entre 2004 et 2006.

Les secrets du procès, qui éclabousse une fois de plus la famille royale, auraient dû être bien gardés : aucune caméra ne devait enregistrer le déroulement de ce rendez-vous judiciaire. Un dispositif complexe était destiné à traquer les indiscrétions. Mais une caméra cachée a pu filmer ses réponses au juge... ou plutôt ses silences qui ont été éloquents.

L'infante, à 48 ans, est frappée d'amnésie sélective. Elle ne se souvient plus des associations auxquelles elle appartenait avant son mariage avec Urdangarin, ancien champion olympique impliqué dans diverses transactions frauduleuses. Elle ne « connaît pas les mécanismes » des tractations dans lesquelles elle a trempé. Quant aux transferts financiers de son mari vers ses comptes personnels, elle les a oubliés.

Entre l'image d'un roi gâteux et corrompu et celle d'une famille impliquée dans des scandales financiers à répétition, l'image de la monarchie est bien compromise. Ce que pas grand monde en Espagne ne regrette.

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