Entre 2008 et 2013, ArcelorMittal a supprimé plus de 40 000 emplois en Europe, les effectifs passant de 130 051 à 86 978 dans l'ensemble des 27 pays de l'Union.

Pendant qu'Arcelor arrêtait ses installations, les pouvoirs publics lui apportaient sur un plateau des quotas de gaz carbonique CO2... pour qu'elles puissent tourner ! Le groupe a ainsi accumulé 435 millions de tonnes de quotas de CO2, dont il n'a utilisé que 165 millions. Il lui en reste 270 millions, qu'il peut tout à loisir revendre sur le marché, ce qui représente un cadeau de 808 millions au cours actuel de la tonne de CO2.

Cet argent pourrait servir aux dizaines de milliers de travailleurs qui ont perdu leur emploi, mais il ira dans les poches du numéro un mondial de l'acier.

En pure perte.