L'homme le plus riche du monde, dont la fortune s'est accrue de 11,6 milliards d'euros, est le fondateur de Microsoft Bill Gates : comme la plupart des patrons d'entreprises d'informatique, il a usé et abusé de travailleurs sous-payés et surexploités comme ceux du sous-traitant Foxconn en Chine.

Parmi les suivants de la liste, on trouve l'homme d'affaires mexicain Carlos Slim. Il a perdu sa première place de 2012 en raison de quelques mauvaises affaires dans les télécommunications mais ses revenus atteignent encore 54 milliards.

En France, devançant Bernard Arnault, PDG des accessoires de luxe LVMH, c'est Liliane Bettencourt, héritière de l'Oréal, qui tient le haut de l'affiche, avec 25 milliards d'euros, 5,4 milliards de plus en un an. Cela représente deux millions d'années de smic.

Les smicards, qui viennent de voir leur « revenu » augmenter de 1,1 %, soit 12 euros par mois, apprécieront à leur juste valeur ces augmentations patronales. Comme le feront bien d'autres salariés dont les salaires bloqués et les mauvaises conditions de travail permettent aux plus grosses fortunes mondiales de s'arrondir d'année en année et au nombre de milliardaires de grossir – ils sont 109 de plus dans la liste – malgré la crise.

Il paraît que ce n'est pas fini. En tout cas, telle est l'intention de ces parasites les plus riches du monde. L'un d'entre eux, John Catsimatidis, patron américain du groupe de la grande distribution Red Apple, le prédit : « Les riches devraient devenir encore plus riches en 2014 ».