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Leur société

Fil rouge

Propos incendiaires

Lors d'une réunion de quartier, le maire UMP de Roquebrune-sur-Argens dans le Var a regretté que les pompiers aient été appelés « trop tôt » pour venir éteindre l'incendie d'un campement de Roms.

Dérapage ? Remontée intempestive d'un fond raciste, suivie de demande d'excuses ? Non, c'est bien pire. Ce maire de droite, confortablement élu mais faisant l'objet d'enquêtes pour détournement de fonds et pour escroquerie en bande organisée, se sent menacé par le Front national au scrutin de mars prochain. Il fait donc tout à fait consciemment de la surenchère raciste.

Et si un encore plus salaud que lui met le feu à un camp de Roms, il dira qu'il n'y est pour rien.

Les dégâts de la Marine

Le porte-avions Charles-de-Gaulle, fleuron de la marine nationale, va être à l'arrêt pour révision pendant dix-huit mois, à partir de septembre 2016. Mais malgré ses multiples avaries techniques, ou peut-être à cause d'elles, il continuera à remplir sa fonction principale : fournir un marché et des profits faciles aux industriels de l'armement. La période de réparation est en effet facturée pour la modique somme de 1,3 milliard d'euros.

Hardi les gars, vire au lingot !

L'abominable vénalité de la presse

Le système de propagande sous Ben Ali, livre noir de la communication organisée par le dictateur tunisien déchu en janvier 2011, vient de paraître en Tunisie.

L'Agence tunisienne de communication extérieure veillait – ô surprise – à la diffusion de la « bonne image » du régime. 376 journalistes de grands quotidiens ou magazines internationaux y auraient contribué, notamment une agence française, Image 7, pour organiser un réseau d'influence en faveur de Ben Ali : pour une somme annuelle supérieure à 200 000 euros, selon le Canard Enchaîné, Image 7 décrochait des interviews pro-Ben Ali ou pro-régime.

Parmi ces amateurs de vacances en Tunisie tous frais payés figurent, selon le « Livre noir », des signatures connues du Figaro, de France2, de Paris Match, du Nouvel Observateur et d'autres.

La légendaire objectivité de la presse française a donc besoin d'incitations ?

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