Crédit agricole, Île-de-France : Les travailleurs ne sont pas des pions04/12/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/12/une2366.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Crédit agricole, Île-de-France : Les travailleurs ne sont pas des pions

Le Crédit agricole d'Île-de-France (Cadif) prévoit d'ici 2015 la fermeture d'une cinquantaine d'agences, leur nombre devant passer de 325 à 277. À en croire la direction, il y aurait des agences trop petites, de moins de six employés, et qui n'auraient pas une activité suffisante, ou d'autres qui seraient mal situées. Au total près de 300 salariés seraient touchés par cette décision. Ils ne savent pas ce qui les attend car, même si la direction a annoncé qu'il n'y aura pas de suppressions d'emplois, il faudra bien que ces salariés aillent ailleurs et soient mutés dans une autre agence. Et bien sûr tout le monde sait que, quand la direction parle de mobilité, tout est à craindre, que ce soit pour les temps de trajet ou les horaires de travail. D'ailleurs la direction a d'ores et déjà annoncé que cette réorganisation s'accompagnera de changements concernant les horaires d'ouverture des agences.

En tout cas, une chose est certaine : les salariés de ces 50 agences n'ont pas à faire les frais des stratégies du Crédit agricole, qui voudrait faire encore plus de profits que les 3,8 milliards de bénéfices annoncés pour les neuf premiers mois de l'année.

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