Les Bleus au Mondial : Publicitaires et sponsors respirent20/11/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/11/une2364.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Les Bleus au Mondial : Publicitaires et sponsors respirent

Le ton des principaux médias est au triomphe après la victoire de l'équipe de France de football mardi 19 novembre face à l'Ukraine, qui entraîne sa qualification pour le Mondial 2014 au Brésil.

Effectivement, tous ceux qui espéraient des rentrées financières importantes grâce à la participation des Bleus au Mondial avaient de quoi faire grise mine après la défaite lors du match aller. L'action de TF1, qui avait investi 130 millions d'euros pour les droits de retransmission des matches, avait chuté de 4 %. Les autres médias non plus n'étaient pas à la fête. Ainsi, le journal L'Équipe, qui escompte un tirage allant jusqu'à 1,5 million d'exemplaires comme lors du Mondial de 1998, craignait de voir son chiffre rabaissé aux 400 000 habituels. Et tous pensaient devoir dire adieu aux recettes publicitaires supplémentaires qu'ils auraient eues en commentant largement les matches des Bleus.

Cette défaite avait aussi été ressentie comme un coup dur par des entreprises telles que Nike ou Adidas, à qui les joueurs servent de vitrine publicitaire en portant des maillots ou chaussures de la marque, ou d'autres qui escomptaient des profits grâce à la vente de produits dérivés - écharpes et colifichets divers. Même son de cloche du côté du PMU, qui s'était associé à la Fédération française de football pour des paris en ligne. Quant à cette dernière, qui avait déjà perdu des licenciés après la prestation peu glorieuse de l'équipe de France en Afrique du Sud, elle risquait de perdre une part encore plus importante de ses rentrées en cotisations.

Le pompon du cocorico imbécile revient à tous ceux qui nous expliquent en quoi cette victoire est bénéfique au moral de la nation et donc à l'économie, comme si la croissance était liée à un coup de pied de Ribéry, ou que trois buts marqués pouvaient faire oublier les problèmes réels de la population laborieuse que sont les attaques patronales, le chômage et la chute de leur niveau de vie.

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