Un jour à Colombey : Embouteillage politicien13/11/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/11/une2363.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Un jour à Colombey : Embouteillage politicien

L'anniversaire de la mort de De Gaulle, le 9 novembre 1970, a rassemblé au cimetière de Colombey des dirigeants de l'UMP, un ténor du FN, ainsi qu'Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, flanquée d'une élue parisienne du PCF.

Pour tous les politiciens français, de droite comme de gauche, l'hommage au général de Gaulle semble dorénavant obligatoire.

Fillon cherche un appui contre Copé, Hidalgo contre sa concurrente UMP, le FN, héritier de gens qui ont voulu assassiner de Gaulle, ramasse tout ce qui traîne, et tous se retrouvent à Colombey implorant Charles, ou faisant semblant, pour que leurs voeux soient exaucés.

De Gaulle, fidèle serviteur de la bourgeoisie française, nourrissait un solide mépris pour son personnel politique, du moins pour ceux qu'il accusait de vouloir « aller à la soupe ». Eh bien cela n'a pas changé, même si cette fois-ci le potage est sacrément refroidi.

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