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- Lutte ouvrière n°2363
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Leur société
Contre les rythmes scolaires : Pourquoi des mouvements en ordre dispersé ?
Les grèves à propos des nouveaux rythmes scolaires se sont succédé dans l'enseignement primaire durant la semaine du 12 au 15 novembre.
Mardi 12 novembre, les animateurs employés par la ville de Paris ont massivement fait grève pour demander plus de moyens leur permettant d'exercer correctement leur métier. En effet, les intervenants ne sont pas assez nombreux pour assurer les activités périscolaires qui accompagnent la semaine de quatre jours et demi. Mercredi 13, certaines sections départementales du SNUipp-FSU, ainsi que des collectifs de parents, appelaient à des grèves ou des rassemblements pour rediscuter des rythmes scolaires. Jeudi, c'était au tour d'autres sections départementales de ce syndicat de se mettre en mouvement, rejointes sur Paris par plusieurs syndicats. De leur côté, la CGT, FO et SUD appelaient les animateurs et les Atsem (aides en maternelle) à faire grève le même jour.
Les nouveaux rythmes scolaires, ou plus exactement le manque de moyens humains et financiers indispensables au bon fonctionnement des activités périscolaires, mécontentent tout le monde : parents, enseignants, animateurs, personnel de service. Alors, pourquoi avoir choisi d'éparpiller ainsi les grèves et manifestations ? Et surtout, pourquoi les syndicats choisissent-ils d'orienter la riposte sur les seuls rythmes scolaires, alors que tout l'enseignement, de la maternelle au lycée, souffre des mêmes insuffisances d'effectifs et de crédits ?