Groupe Parisot, Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône) : Les travailleurs n'ont pas à payer le recul des ventes08/11/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/11/une2362.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Groupe Parisot, Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône) : Les travailleurs n'ont pas à payer le recul des ventes

Le groupe d'ameublement Parisot est toujours sous le coup d'une procédure de sauvegarde, qui consiste à geler le paiement de ses dettes, tandis que le site de Mattaincourt, dans les Vosges, a été placé en redressement judiciaire depuis novembre 2012.

Parisot a fermé son usine de la Somme en 2009. À Mattaincourt, dans les Vosges, 88 personnes ont déjà été licenciées, car les 71 « départs volontaires » depuis un an sont en fait des licenciements. À Saint-Loup-sur-Semouse, 26 postes sur 900 ont été supprimés, auxquels il faut ajouter les travailleurs malades et accidentés, que la direction pousse fermement à partir depuis plusieurs années.

Le groupe Parisot a été fondé par le grand-père de Laurence Parisot, l'ex-patronne du Medef, en 1936. De tout temps, les propriétaires de Parisot se sont enrichis en pratiquant les bas salaires et en faisant la chasse aux syndicalistes. Tous les membres de la famille disposent aujourd'hui d'un solide patrimoine. Le principal actionnaire du groupe est aujourd'hui Windhurst Industries, aidé par des fonds publics à travers le FSI (Fonds stratégique d'investissement)

La direction du groupe évoque le recul des ventes de meubles. Mais les travailleurs ne sont pas responsables de cette situation. Là comme ailleurs, les licenciements devraient être interdits.

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