Contestation des rythmes scolaires, Tours : Pour les agents, c'est la galère31/10/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/11/une2361.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Contestation des rythmes scolaires, Tours : Pour les agents, c'est la galère

À Tours comme ailleurs, la mise en place par la municipalité PS des nouveaux rythmes scolaires dans les écoles s'est faite à vue, sans chercher à régler à l'avance les nombreux problèmes auxquels on pouvait s'attendre.

Pour les nouvelles activités, le manque d'encadrement est criant. Il est fréquent de ne disposer que d'un seul intervenant pour toute une école. Les élèves ne pouvant être pris en charge restent jouer dans la cour. La réalité est donc loin de correspondre aux annonces ministérielles.

Les agents des écoles ont, dès le début, regardé avec appréhension la mise en place des nouveaux horaires et des nouvelles activités dans les locaux dont ils ont la charge. Sur un fond général d'effectifs insuffisants, l'occupation désormais permanente des locaux, la présence d'intervenants différents qui complique la gestion du matériel, tout concourt à rendre la nouvelle organisation intenable.

La CGT avait appelé à la grève le jeudi 17 octobre. Devant la crainte d'un mouvement qui s'annonçait massif, la municipalité avait alors proposé l'embauche de quatre personnes supplémentaires pour faire le ménage en horaire décalé, c'est-à-dire en dehors du temps d'occupation des écoles. Mais cela ne répondait pas aux revendications des grévistes, à savoir : des moyens humains supplémentaires pendant les temps scolaires et en particulier au moment des repas.

Le jour de la grève, plus de 150 grévistes se sont retrouvés en assemblée générale, interpellant les responsables de la municipalité présents. La grève fut reconduite pour le lendemain par une moitié de l'assemblée.

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