Des gens du voyage expulsés par un maire : Flagrant délit de racisme anti-pauvres23/10/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/10/une2360.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Des gens du voyage expulsés par un maire : Flagrant délit de racisme anti-pauvres

La cour de justice européenne des droits de l'homme vient de condamner la France pour avoir expulsé des gens du voyage sans leur proposer de solution de relogement.

C'est une affaire qui concer-ne la commune d'Herblay, près de Nantes. Le maire UMP avait décidé de prononcer l'expulsion de 26 familles, près de 95 personnes, toutes de nationalité française et dont certaines vivaient là depuis trente ans. Pour les expulser, le maire avait prétendu protéger un terrain classé « en zone naturelle qu'il convient de protéger en raison de la qualité du paysage ». Foin des personnes, vive la nature ! Ce bout de terrain, jonché d'immondices, de carcasses de voitures et de caravanes, qui n'avait intéressé que de pauvres gens chassés de partout, s'est retrouvé promu d'intérêt écologique par un maire empressé de surfer sur tous les préjugés contre les gens du voyage. Mal lui a en pris, la cour de justice européenne l'a désavoué tout comme les tribunaux français.

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