Un gestionnaire de patrimoine britannique offre désormais à ses clients un fonds d'investissement en actions dites « horribles ». Il leur propose d'aller à l'encontre de la tendance générale et d'investir dans des entreprises actuellement sous-évaluées, car appartenant à des secteurs jugés peu rentables à court terme : la pharmacie ou la haute technologie par exemple, tributaires des déboires de leurs chercheurs, ou bien encore la grande distribution et l'industrie du divertissement, plombées par le recul du pouvoir d'achat.

Il paraît en effet que, si la plupart des spéculateurs n'aiment pas prendre de risques, certains sont friands des frissons que cela procure. Une drogue en quelque sorte... À cette différence près que les accros à la coke, LSD et autres, au moins, font surtout mal à eux-mêmes.